Un an et demi après la sortie de Elles venaient d'Orenbourg, c'était étrange de se retrouver avec des lecteurs, comme si de rien n'était, comme si le livre venait de sortir. Étrange et délicieux. Preuve qu'un livre peut se soustraire au diktat du marketing littéraire, qui veut qu'au bout de trois mois, on passe aux livres suivants, pour faire de la place dans les rayons. Et c'est vrai qu'il aurait été dommage d'avoir ressuscité Glafira Ziegelmann et Raïssa Kessel pour les enterrer aussi sec. Cette rencontre a été annulée et déplacée plusieurs fois, au gré des confinements et couvre-feu successifs. Merci à Renée Morales de l'Action culturelle de la médiathèque pour sa ténacité et son accueil ! Merci à Marie-Pierre Soriano, une journaliste littéraire de grande qualité ! Merci à mes lecteurs ! Promis, vous entendrez bientôt parler de mon prochain livre...
Questions de Marie-Pierre Soriano :
Quel est votre rapport avec la lecture ? Quand avez-vous commencé à écrire ? Comment considérez-vous l'histoire ? Comment procédez-vous dans votre travail de recherche ? Comment êtes-vous tombée sur vos héroïnes ? Comment voyez-vous l'époque de Glafira Ziegelmann et Raïssa Lesk ? Avez-vous une préférence pour l'une des deux ? Que reste-t-il d'elles, imprimé à jamais en vous ? Pensez-vous être un écrivain politique, qui lutte contre l'invisibilité des femmes ? Biographie romancée ou roman historique ? Comment avez-vous fait pour relever le défi d'une double biographie, le tout en 30 chapitres très rythmés ? Parlez-nous des lettres : pourquoi cet outil narratif ? Pouvez-vous nous dire sur quoi vous travaillez actuellement ?
Questions du public :
Comment a réagi la famille de Glafira Ziegelmann ? Où est le manuscrit de Raïssa Kessel ? Pourquoi y avait-il une aussi importante communauté russe à Montpellier ?
Comments